PMA Marchande et Anonyme, sans homme ni père.
Pour que le Comité consultatif national d’éthique
préserve notre humanité
une et… éthique
Ce mardi 27 juin, le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) rendra un avis, attendu depuis 2013, sur l’ouverture de la Procréation Médicalement Assistée (PMA) avec donneurs anonymes de sperme aux femmes seules et aux couples de femmes.
Le nouveau président de la République, Emmanuel Macron, s’est engagé dans son programme présidentiel à instituer cette double ouverture, après que sera rendu l’avis du CCNE.
Son nouveau président, Jean-François Delfraissy, a déjà prévenu : « Il y aura des positions claires qui ne feront sûrement pas l’unanimité (…) et pourront déclencher des anti-corps de part et d’autre ». Et il invite scientifiques et décideurs à désormais regarder les relations entre l’humanité et la nature non plus en terme de « maîtrise du vivant » mais de « co-évolution ».
Dès lors il est clair que l’avis sur la PMA sera favorable, ouvrant ainsi un principe légal de « co-évolution » inédit dans l’histoire de l’Humanité : celui de la reproduction humaine individuelle, marchande et anonyme, par l’achat, la location ou l’échange sur internet (appli « Just a baby ») de semences reproductives, d’embryons humains mais aussi d’utérus féminins. En effet, une semaine après, le mardi 5 juillet, la Cour de Cassation rendra des arrêts vraisemblablement favorables à la GPA – qui n’est d’autre qu’une forme de PMA – pour les couples d’hommes et les couples homme-femme.
C’est l’ouverture de la reproduction anonyme et marchande pour tous.
L’ouverture de la PMA aux femmes seules, en couples ou non, c’est donc avant tout le principe d’effacement de la sexuation humaine naturelle. En effet, et comme le terme « médicalement » l’indique, la Procréation Médicalement Assistée ne devrait s’appliquer qu’aux personnes stériles en couple, et non aux couples stériles naturellement. La PMA est conçue pour soigner une pathologie, pas pour permettre de se reproduire individuellement. Sauf à abolir l’ordre naturel dual de procréation et à ouvrir par là-même un processus légal de mutation de l’espèce humaine.
Cette mutation a pour première victime l’enfant.
Cette mutation se réalise par l’anonymat et la libre disposition des gamètes du géniteur paternel devenu donneur anonyme. L’enfant se voit ainsi dépossédé juridiquement de sa filiation paternelle, soit sans remplacement pour les femmes seules, soit au profit d’une autre femme dans les couples lesbiens. Ainsi la PMA anonyme et marchande ne peut être considérée comme un droit positif pour la société.
A l’égalité reproductive sociale revendiquée par les femmes et les homosexuels adultes se heurte une inégalité biologique de naissance discriminatoire pour l’être le plus faible, qui de ce fait a un intérêt supérieur à être protégé en priorité : l’enfant.
L’ouverture de la PMA aux femmes seules, en couples ou non, c’est donc ouvrir en réalité une nouvelle Procréation Marchande et Anonyme. Cette reproduction individuelle par semences anonymes permet toutes les modifications biogénétiques et in fine met l’Humain sur le marché de la trans-humanité. Avec, à terme, une autre inégalité insupportable pour les enfants, qui le sera encore plus quand ils seront adultes : celle entre enfants « augmentés » et enfants biologiques. L’Humanité se divisera donc en deux espèces (spéciation). Cela s’appelle plus communément de l’eugénisme : les sur-humains augmentés (trans-humains) auront donc tous les moyens de dominer l’immense masse de sous-humains mortels (biologiques).
Aussi, au vu de la gravité de ces conséquences validées par nombre de spécialistes médicaux et transhumains (1), nous appelons solennellement le Conseil consultatif national d’éthique à le rester en refusant l’ouverture du principe de procréation individuelle sans le sexe opposé, que ce soit en couple ou seul.
Nous appelons solennellement le Conseil consultatif national d’éthique à préserver l’éthique et l’unité de l’Humanité en refusant, avec le refus d’étendre la PMA aux femmes seules, en couples ou non, d’étendre le principe d’une reproduction individuelle, marchande et anonyme, par l’échange, l’achat ou la location de semences, d’embryons ou d’uterus humains.
Nous appelons le Conseil consultatif national d’éthique à maintenir la sexuation biologique de notre humanité en réservant la Procréation Médicalement Assistée aux couples atteints de stérilité pathologique.
Enfin, dans l’intérêt supérieur de l’enfant, nous demandons au Conseil consultatif national d’éthique de lever l’anonymat des gamètes pour tout type de PMA et dans tous les couples hommes-femmes.
Nous appelons pour cela l’ensemble des femmes, homosexuelles ou pas, à ne pas laisser instrumentaliser leur désir légitime de maternité par le marché reproductif et transhumain mondial. Nous leur demandons d’accepter généreusement de devenir mères sans ouverture de la PMA anonyme et marchande, par l’insémination de gamètes issu d’un homme, le géniteur, qui sera connu et juridiquement le père biologique de l’enfant.
Dans les couples de femmes unies officiellement, la conjointe de la mère biologique sera ainsi la co-éducatrice à part entière de l’enfant, avec délégation d’autorité parentale de droit du géniteur paternel et extra-conjugal. L’enfant retrouvera ainsi son droit fondamental à sa double filiation maternelle ET paternelle.
En acceptant de préserver le principe de filiation biologique et en renonçant aux modes de procréation marchands et anonymes – et donc transhumains – les femmes et les homosexuels deviendront alors les premiers défenseurs de l’unité et de la dignité de l’Humanité – et de l’intérêt supérieur de leurs enfants.
SIGNER LA PÉTITION :
Déjà signé par :
Virginie Tellenne, Paris,
Emanuel Tranchant, Nantes,
François Rose, Marseille,
Jean Paul Chaudy, Lyon,
Tristan de Carné, Paris,
Jean Jacques Campan, Sevres,
Aimery Fustier, Ecully,
Cecile Drubay,
Jean-Paul Schneider, Bures-sur-Yvette,
Joseph Bodard, Paris,
Arnaut Menonville, Bourg la Reine,
CHristiane Lelièvre, Paris,
Jean François Iung, Paris
Xavier Bongibault, Neuilly-Plaisance