Pétition pour inscrire le PRINCIPE PREMIER              de vie et de mort BIOLOGIQUES                                                  dans la loi et la Constitution.

Pétition pour inscrire le PRINCIPE PREMIER de vie et de mort BIOLOGIQUES dans la loi et la Constitution.

CECI EST UNE EXTENSION DES PÉTITIONS PRÉCÉDENTES POUR INSCRIRE
LE DROIT À LA VIE PREMIER CONTRE LA MORT ADMINISTRÉE EN DÉBUT DE VIE (IVG CONSTITUTIONNEL)
PUISQUE LA LOI NOUVELLE L’ÉTEND JUSQU’À LA MORT BIOLOGIQUE – ET BIEN AU-DELÀ !
PAR LA CRÉATION D’UN DROIT AU SUICIDE OU À UNE MORT ADMINISTRÉS
AUX MALADES DE LONGUE DURÉE, HORS FIN DE VIE IMMINENTE.

Paris, le vendredi 17 mai 2024

Mesdames et Messieurs les Députés,
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,

Le mercredi 10 avril 2024 le gouvernement déposait sur le bureau de l’Assemblée nationale un texte de loi
https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/textes/l16b2462_projet-loi#D_Article_6
qui, contrairement aux engagements présidentiels, traitait de deux sujets antagonistes à la fois :

• dans le titre 1, le développement impérieux des soins palliatifs, insuffisants en France, par la création d’établissements d’accompagnement (mais seront-ce toujours des « soins » palliatifs ) qui devront prendre en charge bio-éthiquement les personnes mourantes jusqu’à leur terme naturel, respectant ainsi la primauté de la vie biologique (4 longs articles);
• pour mieux faire consentir à la création, dans le même temps et le titre 2, d’un droit à la mort provoquée pour une personne incurable, au pronostic vital engagé à court et moyen (?) terme.
Ce principe biologique de mort imminente ouvre le droit de s’auto-administrer, ou avec l’aide d’un tiers bénévole ou d’un soignant consentant si la personne n’est plus en état de le faire, une substance létale toxique accélérant le décès.

D’emblée, notre collectif pour la primauté de la vie humaine biologique, hors exceptions strictement encadrées par la famille et le corps médical, s’oppose à ce principe de s’auto-administrer la substance létale, car cela légalise le suicide dans tous les cas.

En terme de principe ontologique et contre-anthropologique, cela érige la volonté de l’individu, véhicule inconscient des dirigeants de la post-humanité, au-dessus du principe collectif de survie de l’espèce humaine biologique, mettant ainsi toute l’Humanité en situation légale d’auto-destruction, contre le principe-même de continuité collective et sexuée de la vie humaine.

La philosophie de la loi promeut par principe la mort librement choisie, déconnectée de toute contrainte biologique collective, non seulement par le fait-même qu’elle l’autorise, mais surtout en dépénalisant l’organisation et le financement des substances et moyens mortels mis à disposition de tout individu, par la société collectivement, et remboursés par la Sécurité Sociale, pour mettre fin sciemment à ses jours de façon autonome !

Mesdames et Messieurs les législateurs, vous allez donc ainsi légaliser la disparition de l’espèce humaine biologique, telle que la souhaitent les dirigeants trans comme post-humains de la tech mondialisée, ceux qui contrôlent techno-numériquement la société mondialisée posthumaine.

L’évolution du texte devant la Commission spéciale valide cette description de la philosophie de remplacement de la vie biologique par la mort artificiellement administrée.

En effet ce vendredi 17 mai 2024, la Commission spéciale désignée par le gouvernement a amendé le projet de loi d’aide active à mourir pour en faire l’un des plus permissifs au monde : il institue en l’état, un droit, déjà contestable en soi, à se suicider hors de tout pronostic vital engagé, effaçant la mort biologique inéluctable et imminente à court terme, et effaçant du même coup l’utilité et la mission ontologique du corps médical. Le mode opératoire a été élargi au tiers civil bénévole, aidé psychologiquement (sic ! article 11) et place le soignant volontaire, en cas de défection du patient et du tiers bénévole, dans une situation parfaitement contraire à son serment de soigner, pour éviter la mort, et non avoir à la déclencher.

Il est tout à fait choquant que les pharmaciens, chargés de préparer la substance létale, n’aient même pas la liberté de refuser de la fournir, alors que l’interdiction pénale de fabriquer des poisons leur interdisait de le faire jusqu’à ce jour.

Pour consolider cette nouvelle mort administrée déconnectée de la mort biologique, le délit d’entrave à la mort administrée a été ajouté, faisant le pendant avec la loi-source de l’IVG ayant inventé le délit d’entrave à l’avortement.

L’entrave serait donc le fait de conseiller la personne de passer aux soins palliatifs plutôt que d’activer le suicide administré. La pression familiale pour passer à la mort administrée plutôt qu’aux soins palliatifs de survie, sous couvert des seules volontés et « intimités » individuelles, est donc elle-même activée par la loi, sans parler des contraintes de l’activité économique numérisée de chacun.
Nous notons ici une incohérence totale de la loi entre ses propres articles : ceux du titre I, qui prévoient l’extension des soins palliatifs, en fait découragés par le titre II et le délit d’entrave à l’aide active à mourir.

Onze ans plus tard, nous avons vécu en ce 17 mai 2024, date anniversaire de la promulgation de la loi Taubira, le pendant pour la fin de vie, de l’inversion du commencement de celle-ci, avec la loi de « mariage pour tous ». Elle a transformé le mariage naturellement procréatif parce qu’entre homme et femme seuls à même de procréer la vie de façon autonome, en une union non biologiquement procréative entre deux personnes de même sexe. Il s’agissait en fait de procéder

au remplacement de la filiation biologique des enfants, pour les couples de même sexe, par une filiation déconnectée de la conception biologique de leur vie,
à l’universalisation des FIV des semences anonymes, et des utérus loués le cas échéant,
pour imposer à toute la population naturellement fertile, sa stérilisation naturelle par une méthode artificielle de fabrication des embryons, donc de destruction de la vie naturelle.

Alors que l’on peut très bien conserver la fertilité naturelle dans tous les couples et familles en y associant les parent géniteurs. C’est le seul moyen de conserver la continuité de l’Humanité par la vie sexuée et aidée entre hommes et femmes, en couples ou non;
C’est pourquoi nous vous le demandons depuis 12 ans à L’AVenir de la Vie pour Tous.

Et c’est pourquoi, alors que vous connaîtrez du texte de loi ce lundi 27 mai jusqu’au vendredi 7 juin 2024,
nous vous demandons solennellement d’inscrire et de voter ce principe de vie naturelle préservée, avec son exception, dans la même loi :

Rappeler le principe fondamental de continuité de l’Humanité homme et femme, par le respect de tout être humain, depuis sa conception jusqu’à sa mort biologiques, naturellement aidées par les progrès technologiques et numériques.
Y inscrire l’exception de mort administrée, non librement choisie car conditionnée par :
1/ le placement en unités hospitalières ou en maison d’accompagnement ou en soins à domicile, tous selon un protocole de fin de vie palliative;
2/ la déclaration médicale du pronostic vital engagé à très court terme;
3/ la substitution de la sédation profonde et continue décidée par la personne mourante dans ses directives anticipées;
4/ l’obtention de l’injection létale en ultime recours d’apaisement, et uniquement par l’équipe médicale consentante, car elle est à même de discerner l’avancement de quelques heures lorsque les derniers temps sont véritablement trop longs et douloureux, y compris lors de la sédation profonde et continue.

  • Y généraliser la liberté de conscience de ne pas tuer pour tout le personnel médical, infirmiers et pharmaciens compris.

Avec nos remerciements pour la prise en compte que vous ferez de nos demandes et de nos arguments,
Madame la Député, Monsieur le Député,
pour l’autonomie des femmes et des hommes qui veulent, pour leurs enfants, garantir la pérennité de notre Humanité.

Le collectif des femmes et des hommes pour la légalisation et la constitutionnalisation
de la VIE et de la MORT biologiques
et de la liberté de conscience de tout être humain.

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