Rendez-vous du projet des Républicains sur la Famille.
La démocratie participative à la rescousse de la filiation de l’enfant dans le respect des familles et de L’Avenir pour Tous
Paris, vendredi 9 juin 2016
Ce mercredi 8 juin rue de Vaugirard, les citoyens présents ont demandé pacifiquement et obtenu de Catherine Troendlé la proposition qui manquait à l’ensemble des mesures pour une vraie politique familiale aux Républicains : réécrire le droit de la famille dans l’intérêt de l’enfant afin de restaurer sa filiation dans le respect de tous les couples.
Devant une salle comble et en présence de nombreux militants de L’Avenir pour Tous, de la Sens Commun et de la Manif pour Tous, tous issus du mouvement de 2013, se tenait le Rendez-vous du projet pour la Famille des Républicains. Cet événement avait pour but de finaliser des propositions pour la Famille qui seront présentées en Conseil national le 2 juillet prochain. Mais aussi aux candidats à la primaire de novembre prochain.
La soirée était organisée en trois tables rondes animées par Catherine Troendlé, puis pour les deux dernières par Gonzague de Chantérac, cadre de La Manif pour Tous.
“La question n’est pas de savoir s’il faut abroger la loi Taubira mais par quoi la remplacer”
La dernière table ronde portait sur la Famille de demain , et y participaient trois proches de L’Avenir pour Tous, Anne Lorne, conseillère régionale d’Auvergne-Rhone-Alpes, Clotilde Brunetti, universitaire, membre de l’Institut Famille et République et Catherine Giner, déléguée nationale à l’inter-génération et élue régionale en PACA.
C’est la lyonnaise Anne Lorne, candidate aux législatives dans la première circonscription du Rhône, qui est entrée courageusement dans le vif du sujet que toute la salle attendait depuis une heure : après avoir rappelé les nombreuses injustices et incohérences induites par la loi Taubira, et les deux sondages donnant 70% de Français de droite favorables au retour sur la loi, Anne a, sous un tonnerre d’applaudissements, appelé à “réécrire la loi de fond en comble” afin de restaurer la filiation biologique de chaque enfant. Elle préconise pour cela l’inscription de la filiation paternelle et maternelle dans la Constitution ainsi que le retour à un acte de naissance cohérent avec la naissance sans PMA ni GPA, c’est à dire sans filiation entre deux femmes ou entre deux hommes. Seuls les parents géniteurs doivent être inscrits sur l’acte de naissance pour garantir une procréation naturelle entre homme et femme.
Dès les premières propositions d’Anne Lorne, un cri d’ « abrogation » a été tenté mais la salle l’a vite fait taire. Gonzague de Chantérac a tempéré en expliquant qu’une abrogation est techniquement un changement de texte et que la question qui se pose n’était pas de savoir s’il fallait abroger la loi Taubira mais bien par quoi la remplacer.
C’est ce à quoi a répondu brillamment Clotilde Brunetti-Pons, que l’on peut résumer ainsi : il faut abroger les articles relatifs à l’adoption afin de restaurer le schéma biologique de la filiation de chaque enfant dans le cadre du mariage, et lui donner une filiation patrenelle et maternelle hors mariage. Les principes protecteurs de l’enfant sont compatibles avec un statut juridique offrant aux couples de personnes de même sexe les droits conjugaux, mais pas la filiation. Il a été rappelé que l’abrogation n’était pas suffisante pour obtenir la restauration de droits de l’enfant mais qu’il fallait conserver un statut d’alliance civile pour ne pas se faire invalider par le Conseil Constitutionnel.Une loi du député Daniel Fasquelle sera déposée en ce sens très prochainement, qui protégera largement l’enfant dans différents domaines, mais aussi en réservant l’adoption plénière aux seuls couples homme-femme. L’intégralité de l’intervention de Clotilde Brunetti-Pons peut être consultée ici.
Puis Catherine Troendlé a émis les 26 propositions relatives à cette convention famille. Mais on s’est vite aperçu que rien n’était prévu sur la loi Taubira, ce qui a passablement contrarié la salle. Aussi dans un souci démocratique devant la volonté populaire, la sénatrice du Haut Rhin a donné la parole à la salle : la demande a été immédiate de la restauration de la filiation biologique, qui a acquis ainsi une réelle légitimité populaire.
Devant l’insistance et la justesse de la demande qui préserve les droits des couples tout en restituant son droit fondamental à l’enfant, Catherine Troendlé a affirmé “je suis, avec plusieurs sénateurs, favorable à l’union civile, je reprends à mon compte l’ensemble des propositions de Clotilde Brunetti et Anne Lorne“. C’est sur ces mots qu’elle a annoncé l’ajout d’une suggestion visant à “réécrire le droit de la famille afin de restaurer la filiation paternelle et maternelle de chaque enfant dans le respect des couples.” Comme Anne Lorne et Clotilde Brunetti-Pons lors de leurs interventions, Catherine Troendlé a alors été ovationnée, autant pour sa maîtrise des débats que pour sa grande compréhension des participants et son adhésion à la réécriture de la loi.
“Sans la demande de la réécriture dans le programme des Républicains, des millions de voix vont fuir au FN”
C’est aux partisans de la réécriture désormais de se fédérer massivement pour porter l’ensemble de ces demandes derrière la sénatrice Troendlé, afin qu’elles soient bien effectivement proposées dans leur intégralité au Conseil national du 2 juillet prochain, ainsi qu’auprès des candidats à la primaire. Car comme l’a rappelé un anonyme électeur de droite présent dans la salle : « Mesdames et messieurs des Républicains, si vous n’inscrivez pas cette demande que nous portons depuis 2013 dans le programme des Républicains, attendez-vous à voir fuir des millions de voix vers le Front national». Dans une réaction unanime de la salle, on a pu comprendre que les électeurs, totalement soudés à cette annonce, étaient plus déterminés que jamais à la voir aboutir.
La ligne portée depuis quatre ans par Virginie Tellenne, Xavier Bongibault et depuis le 26 juin 2013 au sein de L’Avenir pour Tous ayant été ainsi plébiscitée au sein du parti d’où sera issu, sauf énorme surprise, le prochain président de la République, la meilleure façon de se rassembler est bien d’adhérer physiquement à cette ligne en cliquant ICI pour intégrer l’Avenir pour Tous.
Après cette soirée emblématique d’une démocratie participative d’aujourd’hui, L’Avenir pour Tous n’aura en effet de cesse que de rassembler toutes les personnes désireuses de faire aboutir la demande dans le porgramme des Républicains, par la création d’un collectif de rassemblement dont la famille dans ses diversités de vie, la filiation et les droits de l’enfant seront la cause et la finalité de toute action.