17 NOVEMBRE : COMMUNIQUE DE PRESSE RETOUR ET RECTIFICATIF
Entourés de personnalités de premier plan,
Frigide Barjot, Xavier Bongibault et Laurence Tcheng
fêtent l’anniversaire du Mouvement pour Tous,
sans accorder le moindre soutien à tel ou telle candidat(e) !
A l’appel de Frigide Barjot, Xavier Bongibault et Laurence Tcheng, trio dirigeant de l’Avenir pour Tous, manifestants, citoyens, élus et responsables associatifs, venus de toutes les régions de France, se sont retrouvés dimanche 17 novembre 2013 dans l’ambiance fraternelle et festive des origines pour un meeting-anniversaire de la première manif du 17 novembre 2012 en appelant à l’unité dans le Mouvement pour Tous. Ce n’était en rien un meeting électoral de soutien à tel ou tel candidat.
RECTIFICATIF
A la différence de ce qu’ont retransmis ce lundi 18 novembre les médias sur la participation – pour la plupart, ils n’ont pu en juger, n’étant présents qu’avant l’arrivée des intervenants et du public – et sur le contenu de la rencontre, il ne s’agissait en aucun cas d’apporter un soutien à tel ou tel candidat aux municipales. Finalement le Parisien, dans un video bien cachée, en rend parfaitement compte !
Si la plupart des huit candidats présents ont soutenu le principe de constitutionnalisation du mariage et d’alliance civile, piliers de la Charte de réforme de la loi Taubira proposée par l’Avenir pour Tous, celle-ci n’a pas encore été proposée officiellement à la signature des candidats, et leur sera envoyée cette semaine.
Frigide Barjot rappelle qu’elle-même, en son nom personnel comme en celui de l’Avenir pour Tous, ne donnera de soutien public et officiel aux candidats qu’au seul vu de leurs documents écrits de campagne, en fonction de ce qu’ils adopteront de la Charte de l’Avenir pour Tous, et relativement au programme des candidats concurrents.
Titré sur le « soutien de Frigide Barjot à NKM » comme l’a fait le Figaro, repris par 20 minutes et différents supports, prompts à la sensation et au buzz improbables, est donc prématuré et inexact.
La seule chose qui soit incontestable, compte tenu des subventions pro-adoption-PMA-GPA distribuées aux associations ultraLGBT par la Mairie de Paris dont elle est le premier adjoint depuis 2001 et au vu du programme pro-gouvernemental d’Anne Hidalgo, c’est que Frigide Barjot a affirmé durant la réunion qu’il n’était pas possible de voter pour la liste municipale sortante.
« Mme Hidalgo, c’est non ! », voici l’affirmation à retenir de Frigide Barjot pour les municipales à Paris, – qui n’étaient pas le sujet de la réunion.
COMMUNIQUÉ-RETOUR
C’est plus de 500 personnes qui se sont pressées tout au long de ce dimanche 17 novembre au meeting-anniversaire qu’organisaient Frigide Barjot, Xavier Bongibault et Laurence Tcheng, les porte-parole fondateurs du Mouvement pour Tous. Cette Journée du referendum pour la constitutionnalisation du mariage et de la filiation, qui n’était en rien un meeting électoral de soutien à tel ou tel candidat, a permis de présenter aux personnalités présentes la Charte de réforme constitutionnelle de la loi Taubira : elle a pour but d’inscrire par referendum le mariage homme-femme garant de la filiation humaine dans la Constitution, et de remplacer la loi Taubira par une alliance civile pour les couples de même sexe, en préservant la liberté de conscience des maires.
Animée par Marc Bessou, la journée a vu se succéder un florilège impressionnant d’intervenants, tous engagés dans le combat pour la défense de l’altérité homme-femme et le respect de la filiation humaine, en commençant par la juriste Maître Pons, spécialiste du droit de la Famille, qui a explicité le bien-fondé juridique la Charte. Tous les responsables associatifs ont acquiescé à l’idée d’inscrire le mariage dans la Constitution, comme la Croatie s’apprête à le faire le 1er décembre, et l’Irlande du Nord en 2015.
Pour les associations familiales, Antoine Renard (Pdt des AFC) est allé jusqu’à proposer de changer de constitution, l’actuelle ne protégeant plus le plus faible, ni la liberté de conscience des élus, contre la majorité présidentielle, Henri Joyeux, (ex-président de Famille de France) de lancer au plus vite une pétition pour demander un referendum sur ce sujet. Alain Soury-Lavergne (Union des Familles en Europe) a rappelé explicitement son accord sur l’union civile en remplacement de la loi Taubira, car il n’est pas possible de s’unir au tribunal et de se séparer par répudiation dans le cadre dépassé du PACS.
Dans la logique du Mouvement pour Tous, aucun interstice démocratique ne devra plus désormais être inoccupé entre les citoyens, les manifestants de la diversité, les corps intermédiaires associatifs et les politiques en charge de la gestion de la Cité et de l’élaboration de la Loi. C’est pourquoi Arnaud Bouthéon, qui a été le courageux « directeur de cabinet Barjot » jusqu’au 24 mai 2013, et qui lance aujourd’hui Sens Commun auprès des élus UMP, est venu apporté son témoignage de plongée intérieure dans ce changement des consciences et du nouvel « agir » démocratique, qui ne peut plus aller sans un lien social bienveillant, amical et jovial, jusqu’auprès des élus et des responsables politiques.
Certains d’entre eux, tous candidats, étaient donc venus rendre hommage aux initiateurs du mouvement des Familles et des Consciences. De par la diversité de leurs familles politique, ils ont bien représenté ce que sera la future majorité issue des municipales, assurant qu’ils ne tourneront pas la page sur la loi Taubira, et se battront tous pour éviter ce qui est contenu en filigrane dans la loi Bertinotti : la PMA et bientôt la GPA.
Hervé Mariton (UMP, en charge du projet de son mouvement, fondateur de Droit au Cœur), député-maire de Crest, a apporté son soutien à Frigide Barjot, au principe de la Constitutionnalisation du mariage et au remplacement de la loi Taubira par une loi d’union civile,
Franck Margain (vice-président du PCD), candidat sur la liste NKM du 12ème, s’est déclaré favorable à titre personnel à la constitutionnalisation du mariage, et Anne-Sophie Souhaité-Grouchka, chef de file dans le 13ème, est « venue apporter son soutien personnel à la foule des « silencieux« , en compagnie de Jean-Baptiste Olivier, élu du 13ème.
Nicolas Dupont-Aignan (président de Debout La République), maire de Yerres, a déclaré que: « le referendum est la seule solution pour sortir de l’impasse avec la constitutionnalisation du mariage » et a rappelé que chacun devait pouvoir vivre comme il le souhaitait sans remettre en cause les fondements du pacte de notre société.
Xavier Lemoine, (PCD, maire de Montfermeil), qui a remercié les manifestants de leur mobilisation face au refus de la liberté de conscience des maires, a affirmé « Qui pourrait être contre la constitutionnalisation, je suis pour ! »
Jean-Marc Veyron-Lacroix, maire DVD de Chasselas, qui a témoigné en tant qu’élu et membre d’Homovox , a rendu hommage aux homosexuels engagés dans le combat pour le mariage homme-femme, dont il est l’un des piliers, et a justifié, avec Nathalie de Williencourt, présidente d’Homovox, le fait qu’un engagement stable des couples homosexuels dans la société par un contrat d’union civile est préférable à des vies d’errances, de solitude, de rejet social.
Enfin, Jean-Christophe Fromantin, le maire UDI de Neuilly, en charge lui aussi du projet de son parti, a conclu en remerciant les responsables du mouvement d’avoir réveillé l’engagement autour du mariage et de la filiation et le débat des citoyens en éclairant les valeurs humaines dans le pays. «Jean-Marc Ayrault et Christiane Taubira ont pris la responsabilité violente de priver un enfant d’un père ou d’une mère, nous saurons nous en souvenir…», a-t-il conclu, dessinant les fondements portés par la nouvelle classe politique émergeant de ce mouvement des Consciences.
Il a souligné lors de la conférence de presse de la journée qu’il se prononcerait sur la charte quand il en aura pris connaissance par le détail, ce à quoi Frigide Barjot l’a chaudement encouragé.
De nombreux responsables régionaux de La Manif pour Tous-maintenue étaient présents, le Pays d’Aix (Frédérique Blin, AFC), le département du 93 (Aude-Marie Ounnas) avec les Musulmans pour l’Enfance (Meriem Noufel), etc. Avec d’autres responsables d’associations locales (Henri Le Roy, LAVT39),(Marie Pette, Des voix pour l’adoption), (une représentant des Mères Veilleuses du 92), ils sont venus soutenir la démarche d’unité du Mouvement pour Tous , qui, aux yeux de tous les participants, est une priorité absolue pour la survie du mouvement global. Ils ont rappelé que si cette unité était difficile à la tête, sur le terrain, ils en étaient les premiers ouvriers.
Pour corroborer ces dires, l’association lyonnaise En Marche pour l’Enfance de Jean-Baptiste Laboucheet Paul Colrat a ouvert le bal par la déclaration écrite de son président qu’elle rejoignait officiellement le Mouvement Pour Tous.
La proposition de Frigide Barjot de laisser le choix aux adhérents qui adoptent la Charte via le Mouvement pour Tous, de promouvoir explicitement l’union civile ou de rester sur un silence bienveillant, a été plébiscité par l’ensemble du Mouvement. Frigide Barjot a rappelé que la première mesure de fond du quinquennat Hollande était la révolution du mariage ouvert aux couples de même sexe, qui avait profondément divisé le pays, et dont on voyait le résultat un an après sur l’état du pays et la cote de satisfaction du président de la République. Mais cette loi a aussi fait émerger une nouvelle façon citoyenne de faire vivre la démocratie, qu’il ne faut en aucune façon laisser dériver devant les initiatives connexes du pouvoir et des extrêmes. « Pour changer de politique, il faut se recentrer sur la demande profonde des Français, il faut changer la loi Bertino-Taubira en demandant un referendum » a rappelé Frigide Barjot. Xavier Bongibault a appelé ainsi à la cohésion nationale contre les tentatives de dispersion et Laurence Tcheng à la responsabilisation du mouvement citoyen.
Les trois fondateurs du Mouvement pour Tous, après avoir souhaité un joyeux anniversaire à ceux qui avaient malheureusement décliné l’invitation, ont demandé aux participants de s’inscrire comme témoins de la Charte auprès de leurs élus locaux pour faire signer la charte et ont donné rendez-vous mi-décembre à tous les manifestants et les dirigeants des associations locales pour un premier bilan de la tournée en région des relais et des dirigeants du Mouvement pour Tous.
(Frigide Barjot sera à Marseille le 27 novembre, à Nancy le 5 décembre, et d’autres dates sont en préparation avant le 15 décembre).
RAPPELS
LE MOUVEMENT POUR TOUS
Le « Mouvement pour Tous, nés d’un père et d’une mère« , qui inclut L’Avenir pour Tous, est le rassemblement informel et originel des associations et des collectifs anti- »filiation-fiction » et anti- »procréation artificielle » (termes préférables à « anti-mariage gay », qui sème la confusion dans l’opinion publique et dans celle des manifestants), issu du 17 novembre 2012.
L’esprit du 17 novembre qui, dans le respect des personnes et de la liberté de conscience privée de chacun, anime aujourd’hui l’Avenir pour Tous, présidera à la gouvernance collégiale du Mouvement pour Tous.
LA CHARTE DE REFORME DE LA LOI BERTINO-TAUBIRA
Conçue dès le 5 avril 2013 à la suite du vote au Sénat, présentée à la presse le 29 mai 2013, jour des premiers mariages gays, et aux députés le 6 novembre dernier, visée par une juriste spécialiste du droit de la Famille, elle opère la réforme de la loi Taubira par la constitutionnalisation du mariage et de la filiation, la novation de la loi Taubira en Alliance Civile en respectant la liberté de conscience des maires, et propose en première nécessité, l’abrogation des art.6-1 et la réécriture de l’art 143 du code civil. Cette simple « réécriture » législative devra donc être garantie par la constitutionnalistaion du mariage et de la filiation.
L’ACTION MILITANTE
Les manifestants et tous les citoyens concernés sont invités à aller dans leurs communes respectives et proposer de faire signer et inscrire cette Charte dans les programmes des candidats. Ils feront ainsi émerger la nouvelle et réelle alternance de notre pays : celle qui changera la politique de François en Hollande en commençant par restaurer les fondements homme et femme de notre société.
UNE MOBILISATION REPUBLICAINE ET PACIFIQUE
Cela ne pourra se faire qu’en changeant de méthodes de contestation, notamment par la demande d’un referendum, et en multipliant les signes d’apaisement pour contrer les différentes dérives racistes et homophobes, savamment utilisées par les medias et le gouvernement, qui discréditent tout le mouvement. La première est de renouer avec le dialogue pour obtenir une réconciliation nationale – comme celle interne, impérieuse pour notre mouvement. C’est dans cet esprit qu’il faut entendre et participer à ce « Mouvement pour Tous-nés d’un homme et d’une femme », qui ne lâchera rien, ni personne sur le chemin du changement vers une civilisation juste pour tous.