MAI 2013- MAI 2019
6 ANS D’ENGAGEMENT POUR
LA PROCRÉATION ENTRE HOMME ET FEMME DANS TOUTES LES FORMES DE FAMILLES
Paris, mercredi 8 mai 2019
Chers amis,
En ce jour de Victoire, et au lendemain des 2 ans d’élection d’Emmanuel Macron, nous voulons vous rappeler que le président de la République a été élu, entre autres raisons, pour achever la révolution de la procréation humaine initiée par le vote de la loi Taubira le 23 avril 2013, et sa promulgation le 17 mai 2013, pour la Journée internationale de lutte contre l’homophobie, par François Hollande (6 mai 2012).
En transformant le mariage entre l’homme et la femme, pour le rendre a-sexué entre deux hommes ou deux femmes, cette loi a abrogé le principe de la filiation biologique ancestrale, et de la transmission de la vie par les corps et les sexes, comme code vital de toute notre humanité homme et femme.
Cela n’a été possible que parce que, malheureusement, notre mouvement des manifs, trois fois millionnaires, s’est divisé précisément sur les moyens de maintenir cette filiation biologique : Virginie Tellennne, alors Frigide Barjot, proposait dès l’origine de l’étendre aux couples homosexuels par l’union civile procréative sexuée, au lieu de les inclure dans le mariage reproductif a-sexué. Mais vous êtes encore trop nombreux à ne pas savoir ce qui s’est passé, pour bien comprendre comment ne pas recommencer !
En incluant les couples de même sexe dans la procréation homme-femme par une union civile co-parentale, sans toucher au mariage procréatif de l’homme et la femme, Virginie Tellenne et aujourd’hui L’Avenir pour Tous, font barrage à la filiation d’intention et de même sexe entre deux hommes ou deux femmes. Mais ils ne font pas barrage aux couples homos, qui sinon choisissent les PMA-GPA sans géniteurs pour leurs enfants. Car il s’agit de restaurer la filiation biologique entre les deux géniteurs de l’enfant né dans le couple homo, donc sans exclure ces nouvelles familles reconnues par la loi Taubira. Il faut qu’elles puissent choisir la Co-Parentalité avec les parents géniteurs plutôt que les FIV-PMA-GPA sans parents géniteurs, pour nous protéger tous du bouleversement de la procréation artificielle.
En début de mouvement (novembre 2012), les réseaux laïcs d’Eglise – à part Alliance Vita – et les évêques, avaient tous accepté, explicitement ou non, (“l’homosexualité n’est pas le problème”), cette procréation sexuée via l’union civile de Frigide Barjot. Le choix de cette personnalité non-issue des réseaux d’Eglise et placée à la tête du mouvement pluraliste en reconnaissant de fait les couples homoparentaux avec les géniteurs de l’enfant, valait reconnaissance de l’union civile : exit le mariage homo et les PMA et GPA anonymes.
Il était ainsi prévu entre Ludovine, porte-parole des réseaux d’Eglise, et Virginie, porte-parole de la population, que Frigide Barjot pousserait l’union civile au vote de la loi (23 avril), et avant la promulgation (17 mai), pour faire pression sur le Conseil constitutionnel. Les AFC avaient aussi une proposition de loi d’union civile avec Antoine Renard. Les principaux politiques de droite se déclaraient pour l’union civile, et la porteront aux présidentielles, de Nicolas Sarkozy à François Fillon en passant par Marine Le Pen.
Dimanche 5 mai 2013, place Bellecour : “Je ne suis pas venue dans une manifestation CONTRE l’union civile, alors je m’en vais !“
Malheureusement, le scénario prévu ne s’est pas déroulé ainsi. Pourtant, Virginie Tellenne avait pris soin de commander un sondage à l’Ifop, donnant l’union civile à 54% et la loi Taubira à 36% !
Poussées par le processus de radicalisation organisé au vote de la loi, les têtes de réseaux laïcs ont brusquement changé de position, refusant de laisser promouvoir l’union civile par Frigide Barjot et la partie gayfriendly des manifs. Elles ont invoqué la contestation par une minorité radicale, et ont suivi elles-même ce refus. Les medias ont amplifié la radicalisation montée de toutes pièces, en parlant très peu de l’union civile alors qu’elle était majoritaire dans le pays et même dans la base du mouvement, et toujours de l’abrogation, demande clivante archi-minoritaire dans le pays, mais aussi dans la base du mouvement.
Ce dimanche 5 mai 2013 à Lyon, les agitateurs passent donc à l’acte, forçant par les huées et leurs banderoles le départ de l’union civile et de sa représentante, Virginie Tellenne-Frigide Barjot. Les exécuteurs furent donc les radicaux extérieurs au mouvement : Printemps Français, GUD et FN, qui rejoignaient par leurs huées et invectives celles des réseaux LGBT, sur des bases inverses. Les extrêmes préparaient ensemble le passage du marché des PMA-GPA anonymes, qui s’annonce 6 ans après sur tous les medias.
Devant cette situation de putsch interne et pour continuer de protéger la filiation sexuée par l’union civile, Virginie Tellenne a préféré quitter la scène, puis le 26 mai, le mouvement. Avec Xavier Bongibault, elle s’en est allée construire un Avenir pour Tous de sauvegarde de la filiation biologique et la procréation sexuée pour tous, par co-parentalité.
Voyez ici le film des événements.
Mercredi 8 mai 2019 : devant la propagande qui s’intensifie pour les PMA-GPA marchandes, L’Avenir pour Tous, tout en comprenant parfaitement que les réseaux laïcs d’Eglise ne puissent être eux-mêmes les promoteurs de l’union civile co-parentale, continue de leur demander d’accepter d’en débattre ensemble, plutôt que de l’exclure définitivement.
Tout simplement parce que le refus des PMA-GPA anonymes pour tous, sans proposition parallèle et alternative de la procréation sexuée pour tous, conduit la population à soutenir ces mêmes PMA-GPA marchandes ! Il est temps, à deux mois de la loi les instituant, d’ouvrir ensemble et à nouveau le débat sur les solutions des uns et des autres, qu’il faut absolument agréger pour empêcher un tournant transhumain irréversible pour notre Humanité.
Aussi, L’Avenir pour Tous demande la reprise de dialogue des anciens porte-parole par le débat commun, puisque notre objectif l’est aussi.
Pour ce faire, nous vous invitons à soutenir notre demande de reprise de dialogue à
L’Avenir pour Tous, pour atteindre 1000 adhérents à 10 €/mois, et donner ainsi
les moyens de faire entendre cette demande politique auprès des réseaux laïcs
et des pouvois publics.
Marlène Schiappa a confirmé le dépôt de la loi en juillet en affirmant que le consensus était acquis dans la population avec un sondage – introuvable – de l’Ifop qui donnerait soit-disant 70% de personnes favorables aux PMA-GPA sans géniteurs pour toute femme !
Prouvez à Marlène SchiappaDeDébat que, contrairement à ce qu’elle croit, les PMA-GPA sans géniteurs ne sont pas un “non-débat” ! Ne vous laissez pas confisquer à nouveau votre parole, comme il y a 6 ans.
Soutenez dès maintenant L’Avenir pour Tous et sa coParentalité des pères et mères géniteurs et sociaux.
Devant l’importance de la campagne qui s’ouvre, nous faisons aussi appel à vous afin d’organiser des réunions dans vos cercles personnels (amis, familles, voisins, associations, paroisses…). Il est très simple de réunir chez vous 10-15 personnes (et plus encore…) afin que Virginie Tellenne et Xavier Bongibault viennent vous présenter un exposé avec projection d’un heure, sur les enjeux d’Humanité du débat historique qui s’ouvre. Mais encore plus, pour vous faire comprendre les propositions pour les combattre, que L’Avenir pour Tous formule seule depuis la tête des manifs en 2013 au projet de loi de Bioéthique.