ENFIN !
Pour lutter contre l’idéologie du genre, le pape François confirme publiquement en France l’union civile des personnes de même sexe.
Dans son journal télévisé de 20 heures du 30 août, France 2 a annoncé en exclusivité mondiale un livre-événement : 12 entretiens du pape François avec Dominique Wolton, sociologue français et ancien membre du Conseil consultatif national d’éthique. Le pape se confie sur sa jeunesse, les hommes et les femmes de sa vie et ses principes en « Politique et société ». Mais surtout, il lâche une bombe au détour de ses réponses.
Extrait du reportage exclusif diffusé le 30 août au 20 heures de France 2 (à voir ci-dessus).
En effet dans le livre à paraître le 6 septembre prochain aux Editions de l’Observatoire, le pape François déclare, pour la première fois publiquement, et pour conserver le mariage entre l’homme et la femme, que le mariage entre personnes de même sexe doit être une « union civile ».
Voici le passage sur l' »union civile », diffusé en exclusivité mondiale par le Figaro Magazine, ce qui est déjà une surprise en soit quand on sait l’opposition de la rédaction à cette proposition.
« Que penser du mariage des personnes du même sexe ? Le « mariage » est un mot historique. Depuis toujours dans l’humanité, et non pas seulement dans l’Église, c’est un homme et une femme. On ne peut pas changer cela comme ça, à la belle étoile… (…) On ne peut pas changer ça. C’est la nature des choses. Elles sont comme ça. Appelons donc cela les « unions civiles ». Ne plaisantons pas avec les vérités. Il est vrai que derrière cela, il y a l’idéologie du genre. Dans les livres aussi, les enfants apprennent que l’on peut choisir son sexe. Parce que le genre, être une femme ou un homme, serait un choix et pas un fait de la nature ? Cela favorise cette erreur. Mais disons les choses comme elles sont : le mariage, c’est un homme avec une femme. Ça c’est le terme précis. Appelons l’union du même ses « union civile ». » (Extraits parus dans le Figaro Magazine de ce jour)
C’est donc une révolution au regard des textes traditionnels, du Catéchisme de l’Eglise catholique à la note sur les unions homosexuelles de 2003.
Mais c’est que nous sommes en 2017, le pape parle ici à la société civile, et part clairement du mariage de même sexe de 2013 qui est la manifestation de l’idéologie de genre : il efface la détermination naturelle des sexes homme et femme dans la procréation des enfants.
Or, c’est exactement ce que nous disons, nous laïcs citoyens, depuis octobre 2012 à L’Humanité durable (créée en 2011), puis à La Manif pour tous unitaire (17 novembre 2012-5 mai 2013) et depuis le 26 juin 2013 exclusivement à L’Avenir pour Tous : le « mariage pour tous » du 17 mai 2013, comme le Pacs de 1998, sont des lois de genres qui, en indifférenciant les couples homos et hétéros dans un même statut incluant le couple naturellement reproductif,
Etant égale en droits sociaux mais réservée aux couples de même sexe par rapport à la procréation naturelle, c’est à dire sans filiation reproductive d’intention entre deux hommes ou deux femmes, l’union civile est l’outil de résistance par excellence à cette idéologie d’indifférenciation des sexes, sous prétexte qu’ils seraient « assignés » autoritairement par la nature et la société humaine.
L’Union civile est la frontière contre la colonisation du Genre.
Car la réalité est que les sexes reproductifs, et donc la naissance naturelle, sont depuis maintenant 30 ans et le bébé-éprouvette avec gamètes anonymes, dépassés par les biotechnologies qui permettent les PMA-GPA pour s’auto-reproduire. Le clonage avec utérus artificiel est plus proche de nous que la FIV Amandine des professeurs Testart et Frydman.
L’identité de genre n’est que le support idéologique des moyens auto-reproductifs des PMAGPA anonymes, et donc de la mutation post-humaine.
Ainsi est effacé le genre humain universel, naturellement procréatif entre l’homme et la femme, par cette réalisation juridico-technique de l’idéologie de genre individuel qui aboutit aux PMA-GPA. Sauf si nous nous mobilisons en acceptant l' »union civile », comme le pape nous y invite par touche successive depuis 4 ans , et aujourd’hui afce à l’imminence de la PMA, de façon vraiment explicite, parce qu’à destination de la société et de la politique.
En effet, dans son livre « Société et politique », il prône le dialogue avec le monde, facilité par le fait que les « unions civiles » ne sont de fait plus condamnées par l’Eglise, mais doivent être « accompagnées » par les chrétiens. Cela tombe bien ! Depuis le renoncement volontaire de Nicolas Sarkozy et l’échec organisé de François Fillon, les politiques de droite ont tous abandonné cette « union civile » face à la PMAGPA qui avance. Tous les politiques dépendent du pouvoir reproductif
Il ne reste donc plus que les laïcs que nous sommes, aidés désormais par le pape François, pour proposer ce moyen de l' »union civile » contre les PMA-GPA anonymes et marchandes. Elles seront intégrées par le gouvernement Macron dans la révision de la loi de bio-éthique en 2018, ce qui nous donne une légitimité particulière,
En effet, l’union civile doit être vue comme une solution au mariage génésique « pour tous » : non pas destructrice, mais désormais protectrice du genre humain universel parce que, comme le répète L’Avenir pour Tous depuis 2013, elle maintient la filiation biologique universelle (FBU) entre l’enfant et ses géniteurs homme et femme, même si l’un d’entre eux est extra-conjugal. Cette ligne nouvelle, défendue de façon exclusive en France par l’Avenir pour Tous depuis les manifs, a été confirmée personnellement à Virginie Tellenne par le pape François le 29 février 2016 à Rome (photo Osservatore Romano).
Cette annonce est le fruit d’un long cheminement de Mgr Bergoglio : alors président de la conférence épiscopale d’Argentine, en 2010, il avait défendu cette solution pour son pays. Son élection à la tête de l’Eglise entre les deux manifs unitaires françaises dirigées médiatiquement par des pro-union civiles déclarées (Virginie Tellenne (ex Frigide Barjot), Xavier Bongibault, Laurence Tcheng…), venait donc déjà confirmer cette ligne (cf. Qui suis je pour juger, Frigide Barjot, Salvator 2014)
Depuis cette élection, tout le travail du pape concourt à faire émerger cette union civile pour protéger l’humanité homme femme, son mariage et sa maison commune. Depuis ses déclarations aéroportées (« Qui suis-je pour le juger ?« , Rio, juillet 2013) jusqu’à l’année de la Miséricorde en passant par l’encyclique Laudato Si, respectueuse de la planète en intégrant le respect de l’humanité plurielle et intégrale avec sa filiation bio universelle, (Laudato Si)
Techniquement, c’est déjà l’union civile qui se dessine dans le questionnaire aux laïcs du premier synode pour aboutir deux ans plus tard à la publication de l’exhortation apostolique Amoris Lætitia (15 mars 2016) et son article 52 : « Nous devons reconnaître la grande variété des situations familiales qui peuvent offrir une certaine protection, mais les unions de fait, ou entre personnes du même sexe, par exemple, ne peuvent pas être placidement comparées au mariage. » L’Humanité sexuée homme et femme doit parallèlement être défendue, parce que « la Création nous précède« , (Art 56). C’est particulièrement heureux qu’en ce jour de prière pour la Création paraisse cet extrait du livre, qui donne la solution de la préservation de la création homme et femme.
L’Avenir pour Tous porte de façon constante cette vision, depuis la forme unitaire des manifs de 2012-2013, puis de façon confidentielle depuis l’explosion du mouvement, qui s’est faite, uniquement sur le rejet de cette même union civile assimilée au « mariage homosexuel » par les réseaux institutionnels de l’Eglise de France en mai 2013 à Lyon et Paris.
La question est de savoir si ces réseaux traditionnels, anciens comme modernes, vont désormais s’ouvrir au dialogue avec L’Avenir pour Tous, et par L’Avenir pour Tous avec le monde, face à l’annonce publique de l’union civile, promue depuis 4 ans par l’Avenir pour Tous comme dissociée du mariage homosexuel et promue comme telle par le pape François : sans filiation et mode reproductif, elle apparaît bien comme la seule barrière juridique, sociale et politique aux PMA-GPA anonymes et marchandes.
Aujourd’hui les choses sont claires, et L’Avenir pour Tous est confirmé sans sollicitations des propos du pape : nous avons bien une confirmation depuis son élection le 13 mars 2013, survenue entre les manifs unitaires des 13 janvier et 24 mars 2013 et avec des sondages encore favorables à 77% pour la filiation biologique (OpinionWay et LMPT, Juin 2017), de ce que la tête de l’Eglise universelle et le peuple français, défendent aujourd’hui encore ensemble l’Humanité homme et femme protégée par une union civile différente entre personnes de même sexe, mais éminemment respectueuse, comme le mariage homme-femme, de la filiation naturelle de l’enfant.
Les réseaux et partis français suivront-ils ces deux autorités, le pape de gauche et le peuple de droite ?
Pour les y aider, L’Avenir pur Tous appelle les citoyens que vous êtes à profiter de cette « révélation » inespérée, faite à un sociologue français « de gauche », annoncée par la télévision publique française et diffusée par un magazine de droite, comme d’un envoi pour notre pays, et par lui, pour le monde entier : l’Union civile est la solution qui rétablit la filiation biologique universelle (FBU), donc le mariage entre l’homme et la femme, et permet ainsi de lutter efficacement contre l’idéologie de genre des PMA-GPA anonymes, qui seront sinon bientôt validées par la loi « bioéthique » (sic !) de 2018.
PMA GPA anonymes bioéthiques ? Vous allez vraiment laisser faire cela ?
Nous pas !
Par « société et politique », le pape convie d’urgence les chrétiens et les hommes et femmes de bonne volonté au rassemblement … Ecoutons-le !
AVEC FILIATION BIOLOGIQUE UNIVERSELLE
COMBAT L’IDEOLOGIE DU GENRE