Le 13 janvier 2013, des millions de Français étaient descendus dans la rue pour préserver l’identité et la filiation homme-femme, c’est-à-dire l’engendrement humain naturel (ou par assistance en cas de stérilité biologique), et ce sans discriminer les couples homosexuels, reconnus également et désormais au niveau constitutionnel, par la société française.Le 8 juin dernier, devant les Républicains, des représentants de ces français, toujours courageusement engagés pour cette préservation, demandaient solennellement au parti en passe de prendre le pouvoir en 2017 de « réécrire le droit de la famille afin de restaurer la filiation paternelle et maternelle de chaque enfant, dans le respect des couples. »
C’est ce que le mouvement de citoyens L’Avenir pour Tous demande avec constance, bienveillance et lucidité aux politiques de droite depuis 2013.
Mais, malgré une opinion majoritaire à droite (sondages Ifop et Opinion Way 2015 et 2016), le soutien de certains élus tels Catherine Troendlé (Mulhouse), Anne Lorne (Lyon), Catherine Giner (Marseille), et la tempérance de la salle qui demandait une solution raisonnable, cette requête a été refusée et n’a pas été inscrite dans le programme officiel des Républicains voté ce samedi 2 juillet par le Conseil national. Plus grave encore, la PMAnonyme sans homme, et la GPA avec femme porteuse, ont totalement disparu du projet officiel.
Face à cette capitulation et devant la pression des LGBT, Laurence Rossignol a annoncé le 4 juillet dernier l’abrogation d’une circulaire interdisant aux gynécologues d’orienter leurs patientes vers des confrères pratiquant la PMA à l’étranger. Cette circulaire avait été mise en place en 2013 par le gouvernement Ayrault face à l’opposition massive et déterminée que nous avions soulevée.
Ce n’était que la mise en jambes : ce jeudi 7 juillet 2016,
Laurence Rossignol a publiquement déclaré sur BFMTV-RMC que l’extension de la PMA aux couples de même sexe serait officielle pour 2017 et un engagement programmatique pour la présidentielle car « [la PMA]
est une technique qui ne pose aucun problème éthique puisque les couples hétérosexuels stériles y ont accès. La question est de savoir pourquoi la réserver aux couples hétérosexuels. C’est une discrimination.«
La PMA est donc annoncée officiellement, dans une revirement politique qui trouve sa source dans la disparition de l’opposition citoyenne constituée en 2013, dans la disparition du soutien ecclésial et donc dans la disparition du soutien des partis de droite.
L’Avenir pour Tous déplore ce constat accablant : ce qui avait été stoppé en 2013 par la détermination pacifique de millions de français est remis en place dans le programme de gauche par la division avérée du mouvement citoyen historique français. Puisque la cause de l’avancée de la PMA est connue, il reste aux « décideurs » et responsables du maintien de l’Humain non marchand à remettre, dans le rassemblement de tous les partis et associations concernés, le soutien et les normes éthiques en place pour la stopper.
Dès le 6 mai 2012, Virginie Tellenne appelait à la résistance éthique contre l’engagement 31 du président Hollande.
En ce 8 juillet 2016, à la veille de la campagne officielle des primaires, L’Avenir pour Tous appelle officiellement au rassemblement et à la résistance de toutes les forces protectrices de l’Humain homme et femme dans la diversité des vies de chacun, contre ce qui sera l’ « engagement 31 » de 2017 :
le changement de la reproduction humaine par l’extension de la PMA aux couples de femmes, à tous les couples et à toutes les femmes, et demain, aux couples d’hommes par cette sorte de PMA qu’est la GPA.