Pas question d’être assimilée à La Manif pour Tous, pas question d’être «extrémisée», mais hors de question d’occulter le débat.
L’affaire «Ce que soulève la jupe» à Nantes lui donne l’occasion de remettre les pendules à l’heure : «Attention de ne pas brusquer le sujet. À l’Avenir pour Tous on a dit on arrête le combat au contact dans la rue. Le débat doit être apaisé. Ce n’est pas parce que nous sommes dans la conviction que l’on ne doit pas rechercher le consensus. Nous avons apporté une pétition de 26 000 signatures au recteur. Nous avons ouvert le débat avec les jeunes pour leur faire comprendre ce qui se cachait derrière la jupe : ce que soulève cette jupe c’est le remplacement de l’identité sexuée homme-femme par une identité de genre indéterminé qui permet de fabriquer ses enfants sur le marché.
L’initiative des jeunes est légitime mais ils ne se rendent pas compte qu’elle est instrumentalisée par le gouvernement qui a passé dans les institutions et par la loi d’identité de genre et est entrain de la mettre dans les cerveaux par la pédagogie».
Frigide Barjot était hier à Nantes, dans le cadre de la campagne des élections Européennes à la rencontre des candidats «pour leur demander de s’engager à inscrire la valeur de l’altérité sexuelle comme constitutive de l’Humanité, afin que le plein respect des femmes, comme celui des personnes et des couples homosexuels soit reconnu et accepté par toute notre société». Au final, peu d’entre eux ont pris le temps de la rencontrer.
Eric Cabanas – Publié le 23 mai 2014 dans Presse Océan