À l’heure où une sénatrice EELV dépose une proposition de loi introduisant la notion d’«identité de Genre» dans l’Etat civil,
l’académie de Nantes, dans la louable intention de lutter contre les discriminations anti-femmes, valide une “journée de la jupe” lycéenne dans 27 lycées ligériens ce vendredi 16 mai.
L’Avenir pour Tous, qui milite pour une véritable politique de reconnaissance de la Femme dans notre société, met en garde sur la maladresse de ce mode de communication créant la confusion avec une éventuelle propagande sur le Genre et aggravant un climat scolaire, social et politique déjà tendu par le gouvernement depuis 2013.
L’Avenir pour Tous invite les Français à calmer le jeu sans renoncer à une opposition citoyenne en signant sa lettre ouverte à Benoît Hamon pour le réaménagement non idéologique de la lutte contre les incivilités faites aux femmes.
Il demande ce jour un rendez-vous au ministre de l’Education nationale et au Recteur de l’Académie de Nantes pour leur expliquer la politique d’apaisement de L’Avenir pour Tous.
SIGNEZ LA LETTRE OUVERTE À BENOIT HAMON
27 lycées des Pays de Loire (Nantes, Angers, Cholet, etc…) répertoriés dans un dossier presse sur le site de l’académie de Nantes organisent demain vendredi 16 mai, dans le cadre justifié d’une lutte contre les discriminations faites aux femmes, une journée “Ce que soulève la jupe” pour laquelle “les élèves autant que les adultes, filles et garçons, sont invités à porter une jupe, du rouge à lèvres rouge… Nous vous invitons chaleuresement à participer activement à cette action en venant le vendredi 16 mai vétu d’un jupe, ou/et els levres maquillées.”, notamment dans le cadre du Lycée Georges Clémenceau de nantes.
Le fait que des lycéens soient à l’initiative de ce “happening”, loin de le neutraliser, semble particulièrement provocateur : ces jeunes perméables à l’idéologie dominante véhiculée par les medias n’ont pas, comme d’ailleurs nombre d’adultes, la perception de l’indifférenciation sexuelle qui est sous-jacente dans le fait de se travestir en classe, hors carnaval, même pour “marquer le coup” de la lutte pour l’égalité des sexes.
Celle-ci peut être dispensée autrement, notamment par des marques d’attention vis-à-vis des jeunes filles ou par une incitation au partage des tâches ménagères. Il serait nettement moins douteux d’organiser “une journée de l’aspirateur”, quand on sait que 80% des tâches ménagères au foyer sont effectuées par les femmes.
Après l’instrumentalisation médiatique et idéologique de la victoire, par ailleurs méritée, du travesti “à barbe” Conchita Wurst, au moment où la sénatrice Esther Benbassa, sénatrice EELV, introduit une proposition de loi sur l’identité de genre, tandis que Serge Coronado a lui, présenté un amendement sur la PMA, et selon les désirs pacificateurs du gouvernement Valls,
L’Avenir pour Tous vous invite dès maintenant à calmer l’opinion publique en demandant au ministre de l’Education nationale Hamon de mettre fin à ce qui est considéré par une grande partie de la population française comme une réelle provocation sur la diffusion de l’idéologie du Genre dans le système scolaire français.
Faites respecter l’équilibre entre
le rôle d’instruction appartenant à l’État
et le rôle d’éducation appartenant aux familles !
Demandez la :
Suspension des “ABCD de l’égalité”
Suspension des “ateliers de vie affective et sexuelle”
Mise en place d’une commission paritaire mixte entre parents d’élèves choisis au sort, associations familiales, associations de parents d’élèves du public et du privé et des personnels pédagogiques pour l’élaboration des programmes scolaires et pédagogiques